We prolongé dans les calanques : les photos !!!
Densité a débarqué dans les Calanques par un 11 novembre chaud et ensoleillé et foncé sur la calanque de Sormiou, histoire de démarrer le séjour en douceur. Passé le col de Luï d’Ai nous avons sorti une corde pour la descente exposée sur Tiragne (le premier jour, les Calanques , ça impressionne!). Les autres sont allés faire Melody sur le secteur du dièdre Guem par un cheminement tout aussi aérien au dessus d’une mer d’huile ; pas un souffle de vent. Nous avons carrément grillé, certains se sont baignés et l’ont trouvée « chaude ».
Le jeudi 12, ça se corse pour Jean-Yves, Claire et Seb qui cumulent la traversée Ramond et la traversée Au Fil de l’Eau pour finir par deux longueurs costaudes en traditionnel… à la frontale sur le plateau de Castelvieil. Ils s’en souviendront ! Et pour ceux qui choisissent l’Eissadon (Sur les Traces de Gaston en 6 longueurs) au prix d’un accès long et compliqué ; on ne reverra pas tout ce petit monde avant la nuit ! Heureusement les plus sages ont choisi la Voie des Cordées, aux Goudes (4 longueurs en 4 et 5, pas trop patinées), ce qui leur a permis de rentrer tôt pour préparer l’apéro et le couscous. La voie ne casse pas les barres mais le paysage près du Pas de la Demi-Lune est fabuleux.
Ah j’oubliais : si vous téléphonez à Marc sur son portable, ne vous étonnez pas : un poulpe vous répondra par SMS à coup de tentacules et de ventouses ; en effet, Marc, dans un moment de délire fusionnel avec sa paroi minérale, a décidé de sacrifier à Dame Nature les vils produits de la société de consommation et dans un geste élégant a balancé son portable en eau profonde au large de l’aiguille de l’Eissadon.
Vendredi 13, ça commence à envoyer dur aux falaises soubeyrannes entre Cassis et La Ciotat, rocher ocre et sculpté, très vertical. Marc et Gégé se perdent Au Milieu de Nulle Part, une autre cordée comprenant Greg, Charlène et Jean-Yves obliquent sur Ouvreur de Bouse tandis qu’Alicia et Henri se lancent dans Bourreur de Rousse derrière une cordée de normands bien sympas, qui nous ont envoyé quelques photos. De leur côté, Seb, Steph, Enzo et Claire décident de profiter à nouveau des beautés de Sormiou pour une jolie grande voie départ bord de mer dans le secteur de Rumpe Cuou. Les filles sur une cordée, les garçons sur une autre, ils se retrouvent au soleil couchant sur un magnifique éperon rocheux. Magique ! Et pendant ce temps-là, Fatima est allée en catimini mater les grimpeurs dans du 8 à la falaise de la Triperie au bout de la presqu’ile de Morgiou.
Samedi 14, on ne mollit pas, au socle de la Candelle, avec Temple (130 m en 9 longueurs à l’ancienne sous-cotées ) et Gutemberg (100 m en 4 longueurs tout droit bien soutenues), 2 voies parallèles qui permettent de voir bourriner les copains et de faire les Paparazzi. Un autre groupe part Sur Les Traces de Gaston, émoustillé par les descriptions des premieres cordées. Pensant ce temps 4 randonneuses explorent les balcons entre Morgiou et la Candelle par le Pas de l’Oeil de Verre et la Cheminée du Diable.
Dimanche 15 (« – té, quel jour on est aujourd’hui ? C’est Dimeincheu ?- eh ouais, toute la journée. ») . Dimanche donc, il restait peu de temps pour grimper entre le ménage du gîte et les embouteillages de Marseille. La météo restant fantastiquement belle nous nous sommes laissés aller à un pique-nique baignade à Sugiton : il ne manquait que les boules pour la pétanque. Pierre-Etienne, Marc et Jean-Yves ont sauvé l’honneur en allant faire l’abordage du Torpilleur (pas froid aux yeux d’abord, puis froid partout).
Texte de Henri
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