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Séjour à La Ciotat Toussaint 2019 →

Récit d’ouverture – épisode 2

21 août 2019 | Filed under: Non classé

3 jours plus tard, nous nous retrouvons avec Manu pour poursuivre l’ouverture. Avec une météo toujours aussi mitigée, nous décidons de garder le même rythme que le 7 mai, c’est à dire cool… En effet, inutile de se lever aux aurores si c’est pour trouver une paroi encore humide des pluies de la nuit ! C’est donc de nouveau à la gare de Crest que nous nous retrouvons à déballer et trier le matériel. Nous passons une fois encore au garages du local pour le compléter de goujons, plaquettes et autres marteaux. Puis nous prenons la route, non sans manquer de nous arrêter à Die pour faire nos emplettes de viennoiseries… Peu après, nous sommes garés (après quelques errements, avouons-le) et vidons le coffre… …dans nos sacs !! Malgré le poids pas vraiment anodins, la montée se fait bien, la disparition de neige aidant bien. Tout en l’empruntant, nous aménageons le sentier, sciant et taillant des arbrisseaux à tout va. Manu y joue même du piolet pour tailler des marches dans la terre !

Nous passons devant l’attaque et continuons. Le pierrier, bien que pénible, permet un accès aisé à la fin de la dernière longueur ouverte. C’est ainsi que nous arrivons au pied du mur, dans tous les sens du terme. Nous déposons nos charges et réfléchissons à la stratégie à adopter. La suite logique à la 3ième longueur devrait passer à l’aplomb de la brèche bien marquée. Mais, du bas, entre un mur compact et peu d’anfractuosités permettant de poser des protections, dur de dire si ça passera. Le doute nous envahit : est-ce jouable? pas trop engagé? point trop dur? Nous optons pour une reconnaissance, peu enclins à décider entre l’option consistant à s’engager dans l’incertain et celle visant à contourner le ressaut (contre-intuitif et peu élégant).

Nous prenons donc un minimum de matériel et remontons un peu l’éboulis pour aborder la paroi là où elle est courte et de raideur plus  »aimable ». Je me retrouve rapidement à crapahuter en baskets dans un terrain typé montagne : une cheminée mouillée au rocher fragile. Je suis bien vigilant à mes appuis car c’est glissant, un peu mouvant et mes protections sont moyennes. Mais la difficulté est modeste (3) aussi suis-je vite rendu sur l’arête. Elle est constituée de blocs, petits et gros, sans cohésion. Il faut donc marcher sur des œufs. Je parviens malgré tout à établir un vague relais pour assurer Manu. Il me rejoint vite et un bon coup de perfo plus tard, nous disposons d’un bon relais. Nous y installons le rappel afin d’ausculter la paroi : nous sommes tout juste à l’aplomb de la brèche. Je pars en premier et confirme vite que le rocher est sain car bien compact malgré l’orientation Nord. De plus, une ligne semble praticable. Elle s’insinuerait en diagonale de la brèche jusqu’à la vire, forcerait droit une dalle puis remonterait un dièdre bouché pour sortir à l’arbre mort caractéristique. Je place des points de renvoi sur la corde afin que le guide puisse passer se faire son propre avis sur cette ligne hypothétique. Le guide me confirme que cela parait faisable, et bien plus soutenu que jusque là. Aussi, il profite de sa descente pour me placer 3 points en début de longueur : cela me permettra de me lancer du bas avec un peu moins d’appréhension… Alors qu’il finit de retirer son équipement, je commence à rappeler la corde. Cela entraîne très vite un triste sifflement : Manu se cueille le caillou délogé en plein épaule… Le choc passé, il confirme qu’il n’a rien de cassé mais en est quitte pour un bon gros bleu. Il se recule donc généreusement de la paroi alors que je finit de tirer la corde, sans que rien ne tombe cette fois. Nous lovons brièvement les cordes puis cassons la graine.

Il est désormais temps de passer aux choses sérieuses. Coaché par le pro, je m’équipe consciencieusement, entre friends, aliens, pitons, goujons, marteau et bien sûr, le perfo. Manu m’indique son astucieuse solution pour le porter dans le dos sans qu’il ne se mettre de travers ni s’endommage. Je le fixe à la corde de liaison et vérifie que tout est paré. Yalah, c’est parti ! Le début est peu soutenu et je rallie vite le goujon posé par Manu. Il protège un pas fin en légère traversée. Je progresse délicatement vers ma droite, en légère ascendance, en restant bien concentré sur mes placements de pieds. Je pose la protection que je peux (sic !) puis poursuis, toujours en diagonale à droite, en direction du couplage de friends judicieusement posé à la descente. Le passage est fin sur réglettes et exige une certaine détermination. Je suis soulagé de trouver une boîte aux lettres et de clipper le point en place. La suite reste soutenue, avec une lecture et une pose de protections pas évidente. Je grimpe encore vers la droite, visant la bonne lunule installée à demeure. Après un bel effort et quelques grimaces, j’y passe la corde. La suite devient plus facile. Je peux ainsi atteindre une large vire où je pose un gros friend. Il est important car juste au-dessus m’attend une partie fort redressée, avec un début en bombé… J’hésite sur mon itinéraire. Je place un petit friend dans cette fragile écaille là-haut à gauche puis erre longuement à la recherche d’une solution. Je vais à droite, à gauche, sans parvenir à me décider. Je finis par revenir à gauche, sors le crochet à goutte d’eau et m’y suspend, sans toutefois daigner suspendre mon poids dessus… Sachant qu’il faudra bien s’y résoudre (autrement, cet outil ne sert à rien !), j’empoigne le marteau et tapote le crochet afin qu’il ‘morde’ dans son minuscule petit trou. Puis, délicatement, tout en retenant mon souffle, je me mets en tension… Suspens ?! Ça tient !… …pour le moment tout du moins ! Je me dis qu’il est temps de poser un bon point. Je tente donc ma chance avec un piton. L’anfractuosité toute proche semble propice. Le marteau en main, je le plante délicatement puis avec un peu pus de vigueur. Alors qu’il s’enfonce tout en chantant, un peu faux, certes, un coup de marteau lui fait toucher le fond du trou. Sans prévenir, il rebondit et gicle littéralement de la paroi ! Je ne peux qu’entendre son tintement lorsque, dans sa chute, il touche la paroi… Il s’échoue dans l’éboulis. Je préviens l’équipeur en titre : « Manu, tu vas rire »… « Classique » m’explique-t-il, « ça t’arrivera de nouveau »… Je change donc de fusil d’épaule et hisse le perfo en veillant à ne pas trop gigoter (sait-on jamais…). Puis fore le plus haut possible de la main gauche, la main droite serrant une chiquette pour contrer le balan que m’impose l’exercice. C’est que c’est physique de percer le caillou suspendu sur un tout petit bout de ferraille ! Une fois le trou fait, il faut s’organiser : ranger le perfo (merci Manu pour l’astuce), sortir le goujon, le positionner à la main, agripper le marteau pour enfoncer le spit (ne pas prendre trop d’élan sous peine de faire sauter le crochet !!), sortir la clé pour serrer l’écrou, clipper (OUF !!), tout ranger. Je récupère mon friend puis ôte doucement mon crochet : c’est reparti ! Et c’est là que je réalise que cela doit faire pas loin 45min que j’ai quitté le sol !… C’est pour ça que ma motivation en a pris un coup. J’assure donc la suite, le moral étant un peu bas, en poursuivant en artif’ : je passe une sangle dans le point et y monte le pied. Ce n’est guère préconisé mais cela me permet de gagner le mètre nécessaire pour retrouver mes sensations. Je reviens vite au contact du rocher, à louvoyer de réglettes en à-plats à la recherche de la meilleure position, sous les encouragements de mon assureur. Puis, ayant un peu progressé, je réitère le triptyque crochetage – perçage – ancrage, long mais ô combien rassurant une fois fait. Je clippe mon goujon puis repars, toujours en zig-zag, dans ce raide mur à petites prises. Je parviens à rejoindre la mince vire au pied du dièdre. J’essaie de poser un friend mais n’y parviens pas. Or, au-dessus de moi, la fissure de fond de dièdre semble bouchée, synonyme d’absence de point sur plusieurs mètres. Ça craint ! Je m’obstine donc et finis par trouver un emplacement pour me protéger. Ce dièdre est raide et son fond est bien comblé de terre… : c’est peu prisu ! De plus, le rocher devient un peu moyen, requérant plus d’attention. Or, je commence à sentir la fatigue d’une bonne grosse heure (1h30 ?) à m’escrimer à l’ouverture de cette longueur : il est grand temps de sortir ! J’alerte Manu et m’engage. Malgré des prises de mains fines, qui sont parfois ‘croustillantes’, et des prises de pieds exigeantes, je n’interrompt pas ma progression pour me protéger, préférant engager jusqu’à la sortie. C’est donc soulagé que j’étale les deux paumes de mes mains à plat sur la vire, au sortir des difficultés. Je m’y hisse laborieusement pour y reprendre mon souffle : je crois avoir mérité mon ‘pause’. Puis, devant le dernier ressaut raide me séparant de l’arête, je pose un ultime goujon, le vent m’envoyant toute la poussière de roche dans la bouche… Un dernier coup de collier et je suis sorti. J’établis un relais (bon friend + piton correct), le rappel étant trop excentré pour être d’une quelconque utilité. Et peux enfin crier, soulagement ultime s’il en est, « relais » à mon patient assureur… Quelle longueur, et quelle aventure !
Manu, qui a sans doute arrêté de désespérer une fois la première heure d’assurage écoulée (on en est à combien là : 2h ? 2h30 ?), peut se réveiller… Il se prépare puis enfourne tout ce qui ne lui est pas nécessaire dans le sac de hissage qu’il fixe à la corde de liaison. Puis c’est parti pour une fort belle longueur, homogène et plutôt soutenue. Il semble réjouit de notre itinéraire et de la gestuelle de cette escalade. Il profite de son passage pour purger les rares zones où le rocher est plus fragile. Puis, une fois à la vire centrale, il tente de passer en libre le pas que j’ai « artifé ». Il pose son pied gauche sur l’écaille où j’avais placé mon friend. Lorsqu’il le charge, patatras, l’écaille cède !… J’ai bien fait de poser un spit plus haut !… Il nettoie puis repars dans l’axe et passe assez sereinement le bombé puis le mur qui suit. J’ai hissé le sac pendant sa progression mais le laisse gravir le dièdre d’abord, de peur de lui déloger des pierrailles sur la figure. Il force un peu mais sors rapidement de cette section athlétique puis m’aide à monter le sac. Une dernière gesticulation verticale et il me rejoint au relais, réjouit. Nous consolidons le relais puis démontons celui de rappel

Manu me refile l’équipement dans l’optique de me faire poursuivre l’ouverture de la longueur suivante. Il s’agit d’un arête évidente. Après avoir longuement et donc patiemment (ou presque…) démêlé la corde de liaison, je pars arpenter cette dorsale. Je suis très vigilant car si la difficulté est débonnaire, le terrain l’est beaucoup moins : il s’agit des blocs posés rencontrés ce matin. Je marche donc de nouveau sur des œufs : sagement, précautionneusement… Après 10m horizontaux, où j’ai tout de même eu la descente de poser un friend, l’arête se raidit vers ce qui ressemble fort à un cairn géant… Je dois donc choisir mon bord : j’opte pour le versant Est, plus alléchant. Une vire me permet de choisir le bloc le plus sain où je pose une autre protection. Puis je traverse, toujours horizontalement vers le Sud (à gauche). L’escalade, au début aisée, devient plus soutenue. Je teste mes prises, ça et là mouvantes, parfois volantes, et ne manque pas de redoubler d’attention, de friends et de coinceurs… Au bout d’une quinzaine de mètres, je dois changer de paroi grâce à un impressionnant mais facile pas au-dessus du vide. Je rejoins ainsi la ‘tour’ suivante, où le vent me cueille. Je ne l’avais guère senti, abrité que j’étais, mais désormais il se rappelle à mon bon souvenir… Qui plus est, c’est de loin la partie où le rocher est le plus capricieux de la voie. Ou, euphémisme mis à nu, le lieu d’une escalade complètement interactive où il faut s’efforcer de faire dégringoler le moins de bloc possible tout en s’équilibrant sur des parties très mobiles… Poser des protections correctes se révèle aussi une gageure. Et c’est donc psychologiquement usé que j’établis relais, après 50m de progression quasi-exclusivement horizontale.

Manu décolle rapidement. En effet, j’ai encore mis des plombes à ouvrir cette longueur (cela semble devenir une mauvaise manie ?!) : il a eu maintes fois le temps de geler sur place, étant exposé au vent au relais… En plus, les nuages moutonnent désormais allègrement et le vent a bien forci. Le fardeau du sac de hissage et l’escalade suffisent tout juste à la réchauffer. Le rocher, par contre, semble l’échauffer ! Il purge en effet abondamment lors de sa progression. Il finit par abandonner cette idée une fois le changement de paroi effectué, préférant se réchauffer en pestant contre la mauvaise qualité du rocher (sic !). Il me rejoint, heureux de déposer le sac. Sitôt fait, il fore puis remodèle le relais, peu confiant en mes 2 aliens…

Le cadre est vraiment agréable, ne serait-ce le vent. Nous avons la vue sur le col du Rousset, la montagne de Glandasse et la vallée de la Drôme. Et sur une superbe arête aérienne qui nous tend les bras. Nous n’en demandions pas tant et répondons donc à l’invitation du caillou. Je ne prend à Manu que peu d’équipement, la longueur paraissant très facile. Il va donc devoir se trimbaler l’essentiel sur le dos : il aime bien… Le guide peste un peu quant-à mon lovage de la corde de liaison, peinant à donner du mou avec fluidité. L’arête se parcourt les anneaux à la main d’abord, puis à peine à quatre pattes ensuite. C’est facile, plutôt sain et très joli : je le parcours donc très rapidement. Ça nous change… Le joli petit pin est situé à bout de corde du relais de Manu : idéal ! Je m’y arrête pour faire escale et y assure Manu. En 2 temps 3 mouvements, il est rendu au même point et poursuit facilement jusqu’au gros pin bien visible, 20m plus au Sud. Je l’y rejoint promptement. Nous nous y décordons et y installons un anneau de rappel. L’on peut constater que le coin a déjà reçu des visites, la branche coupée attestant que d’autres avant nous l’ont également choisi pour redescendre. Une fois les baskets enfilés, nous nous partageons le poids du matériel puis je m’installe sur la corde. Je descends d’abord et nettoie la ligne de rappel pour limiter au mieux la chute d’OVMI (objet volant minéral imprévisible). C’est un beau rappel de 35m environ qui me dépose sur le pierrier. Je libère et m’éloigne pour repérer la suite alors que Manu rapplique

Une fois revenus sur le plancher des vaches, nous décidons d’un commun accord que nous arrêtons là les émotions pour aujourd’hui. En effet, il commence à se faire tard et nous savons devoir revenir quoiqu’il advienne : nous devons répéter l’essentiel de la voie afin de compléter nettoyage et équipement. Donc inutile de finir à la frontale aujourd’hui. Nous en profitons cependant pour découvrir les lieux. La tour suivante, au Sud, où nous envisageons de terminer la voie, est rayée d’un dièdre évident. Nous passerons par là, pour sûr, d’autant que d’autres semblent avoir eu la même idée : il y a un spit en bas. Nous constatons également la présence de spits récents sur une autre tour, plus à l’Ouest. La voie tracée y est bien raide : 6b/c, facile, à protéger en partie ! Puis Manu arpente les alentours, faisant le tour de cette dernière tour (sic !) pendant que je déambule dans le pierrier. Alors qu’il crapahute et repère d’autres lignes, ou non équipées, je retourne au sac ranger notre barda. C’est qu’après cette dense journée, la fatigue prend son tribu ! Manu finit par me rejoindre. Nous remontons ce bref éboulis pour déboucher à un petit col qui nous permet de redescendre jusqu’à l’attaque. Nous ressortons nos outils de jardiniers et parfaisons notre sentier au-travers des buis et de l’éboulis. Manu trace quelques marques et coince des pierres dans les arbres pour indiquer le cheminement. En bas, nous veillons à ne pas faire tomber de pierre sur la route. Nous arrivons bien vite à la Mégane : qu’il est agréable d’y déposer les sacs ! La journée a été riche, avec une escalade variée : tantôt raide, tantôt mouvante, tantôt ludique. Vivement de l’achever et de lui trouver u nom !

La suite au prochain épisode !…

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Written by Yann

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